La psychogénéalogie et le génogramme
Anne Ancelin Schützenberger décrit le génogramme comme une représentation imagée « de l’arbre généalogique familial avec ses caractéristiques de noms, prénoms, lieux, dates, repères, liens, et principaux événements de vie ».
Il permet de repérer l’identification du sujet à certains modèles de sa famille et les répétitions transgénérationnelles pathologiques.
Le génogramme reste l’outil par excellence de la thérapie familiale et systémique, qui étudient les interactions entre les membres d’un système familial.
Divers thèmes sont généralement explorés à travers une série de questions, posées pour chaque membre mentionné et figuré sur le génogramme.
Voici la liste des questions les plus fréquemment investiguées :
– Les noms, prénoms, surnoms ou réputation des membres, anecdotes : « La dépressive », « Celui qui n’a jamais eu de chance avec les femmes » ;
– Les dates des événements marquants : naissances, décès, maladies graves, mariages, séparations, divorces ;
– La place dans la fratrie : aîné, dernier, jumeau, celui qui vient juste après une fausse couche, un avortement ou encore un enfant mort en bas âge ;
– Fréquence et qualité des relations entre les membres : rapports fusionnels, conflictuels, ambivalents, ruptures émotionnelles (quel en a été l’événement déclenchant ?) ;
– Religions, ethnies, niveau socio-économique : conflits liées aux différences de culture ou de niveaux économiques, dettes ;
– Manières pathogènes de résolution des problèmes : alcoolisme, suicide, pathologies physiques et mentales.
Si l’on souhaite souhaite étudier une problématique précise, par exemple des difficultés sentimentales ou professionnelles, on pourra axer le dessin du génogramme en examinant la manière dont se terminent les unions dans la famille ou la tournure que prennent les carrières professionnelles des hommes de la lignée, et y rechercher rechercher d’éventuels phénomènes de répétitions.