J’ai effectué une recherche d’un an et demi sur le thème suivant :
« La répétition pathologique dans le choix du partenaire amoureux »
Je suis partie de l’hypothèse qu’il est préférable de s’accrocher aux repères que l’on s’est construits et que l’on connaît, aussi négatifs soient-ils, que de se risquer dans l’inconnu.
Cette hypothèse m’a été confirmée à travers mon travail de recherche et, actuellement, à travers le discours des patients que je reçois.
C’est cet attachement à des repères composés de croyances limitantes, d’angoisses apprises, d’interdictions et d’obligations parentales, que nous nous sommes forgés une certaine représentation de la vie, de nous-mêmes et de ce que doit être notre relation aux autres.
Nous avons alors choisi un ou deux rôles favoris, costumes très confortables à endosser car nous les maîtrisons à la perfection. C’est ainsi que certains se placent constamment dans le rôle de sauveur, de séducteur, de perdant, de mal-aimé sans cesse rejeté, etc.
Toutefois, la bibliothèque mentale que nous possédons est rempli de livres différents, si nous avons une histoire préférée que nous relisons constamment, il en existe d’autres que nous pouvons feuilleter !